L'endettement d'Infrabel pourra atteindre 2,15 milliards d'euros en 2020

Le gouvernement fédéral demande à Infrabel d’apporter certaines modifications à son plan d’entreprise et de veiller à une certaine cohérence avec la SNCB, a annoncé le ministre de la Mobilité, François Bellot, lors d’une rencontre de presse. Le conseil des ministres a décidé la semaine dernière de demander à Infrabel de modifier certains points de son plan d’entreprise et notamment de supprimer les avis de ralentissement temporaire (ART). “Nous refusons dorénavant le moindre ART sauf s’il est lié à une circonstance ponctuelle”, souligne M. Bellot.
Le nouveau plan de transport 2017-2020 de la SNCB ambitionne d’augmenter l’offre de train-km de 5,1% et de réduire de 3% la moyenne des temps de parcours pour les 100 liaisons les plus importantes.
Le gouvernement demande ainsi au gestionnaire du réseau ferroviaire de “rester compatible avec la préservation du niveau de service requis pour la mise en œuvre du plan de transport 2017 (de la SNCB, NDLR) et des lignes de marchandises”.
Par exemple, Infrabel est invité à prévoir le rehaussement des quais ainsi qu’une extension de capacité entre Gand et Bruges.
Pour ce faire, le gouvernement autorise Infrabel à atteindre un niveau d’endettement financier de 2,15 milliards d’euros en 2020. C’est davantage que le plafond de 2,05 milliards qu’Infrabel s’était fixé en février dernier mais cela reste “84 millions d’euros en moins par rapport à la dette d’Infrabel au 1er janvier 2014”, selon le ministre de la Mobilité.