Le secteur de l'aide aux détenus bruxellois demande à pouvoir travailler

Après plus de trois semaines de grève et face à une crise prévisible, le secteur de l’aide aux détenus et aux justiciables bruxellois déplore être confronté à des portes closes sans pouvoir rencontrer les détenus. Ce scénario se répète ces dernières années, dit-il. Il considère que son objectif visant à lutter contre la récidive est une nouvelle fois mis à mal.
“Aider les détenus à se réinsérer commence dans un contexte pénitentiaire qui le permet. Il est urgent de comprendre que la réinsertion contribue également à sécuriser la vie en société”, souligne le secteur de l’aide aux détenus et aux justiciables bruxellois qui emploie quelque 200 travailleurs.

“Dans quel état voulons-nous que les détenus sortent de prison? Voulons-nous libérer des personnes sous tension, déstructurées, déresponsabilisées comme autant de potentielles bombes à retardement? Ou voulons-nous, a contrario, accueillir des citoyens susceptibles de se réinsérer pleinement dans notre société”, questionne-t-il.

Le secteur de l’aide aux détenus bruxellois explique qu’il propose à ces derniers un accompagnement social et psychologique, de suivre des cours et des formations, de bénéficier d’une aide dans l’insertion socioprofessionnelle ou encore de participer à des activités sociales et culturelles.

Ces aides visent essentiellement à permettre aux détenus de se reconstruire en vue de leur offrir à terme “un avenir différent”.