Le rappeur 50 Cent échappe à la faillite après un accord judiciaire

Le rappeur 50 Cent, ruiné notamment par une affaire de sex tape, a évité la faillite après une décision de justice américaine mercredi lui permettant de régler ses dettes. Un tribunal du Connecticut a donné son feu vert à l’artiste américain qui avait proposé de verser 23,4 millions de dollars à ses créanciers sur une période de cinq ans. Les créanciers détenant 99,5% de ces dettes ont accepté l’accord, selon la proposition formulée par le chanteur et validée par la juge Ann Nevins. L’auteur de l’album “Get Rich or Die Tryin'” (“Deviens riche ou meurs en essayant”) a assuré qu’il verserait immédiatement 7,4 millions de dollars aux créanciers en liquide et récolterait l’essentiel de la somme restante en vendant sa maison, une immense demeure ayant autrefois appartenu au boxeur Mike Tyson, située dans le Connecticut.

50 Cent avait demandé son placement en faillite personnelle l’année dernière peu après la plainte d’une femme apparaissant dans une vidéo intime, Lastonia Leviston, qui lui avait valu une amende de sept millions de dollars. L’extravagant rappeur, Curtis James Jackson III de son vrai nom, avait affirmé au tribunal lui ayant infligé cette amende que sa fortune était en réalité feinte et ses jouets de luxe empruntés. L’accord de mercredi stipule que le rappeur versera finalement à Lastonia Leviston 6 millions de dollars, selon un document judiciaire.

Les plus grosses sommes que le rappeur devra débourser iront toutefois aux investisseurs de Sleek Audio, une entreprise de casques audio. Selon les termes de l’accord, 50 Cent s’est engagé à payer plus de 17,5 millions aux plaignants dans cette affaire. Le rappeur qui fêtait ses 41 ans mercredi n’est pas apparu assagi par l’accord judiciaire et fanfaronnait sur son compte Instagram avec des photos de lui devant un hélicoptère et ce message ironique: “oh, maintenant, je me souviens où j’avais mis cet argent”.