Le président de l'Union belge, François De Keersmaecker voit l'avenir en rose

Malgré l’annonce de la perte de 4,6 millions d’euros sur la dernière année comptable, le président de l’Union belge de football se voulait optimiste quand au futur de son institution. “L’avenir s’annonce très positif”, a déclaré François De Keersmaecker vendredi lors de l’assemblée générale. “L’annulation du match des Diables Rouges contre l’Espagne n’a pas été bonne pour la balance. En outre plusieurs départs nous ont coûté de l’argent, dont celui de l’ancien directeur général, Steven Martens, de même que les coûts de la restructuration, nécessaire pour repartir du bon pied. Nous avons en outre supprimé la taxe provinciale pour soulager un peu nos clubs. Nous regardons sereinement l’avenir. L’année 2016 sera plus calme. Les perspectives d’avenir sont bonnes. A partir de cet été, nous pourrons exploiter pleinement le centre technique national de Tubize et son hôtel. Un poste qui nous a coûté 780.000 euros l’an dernier au niveau comptable. Cela va maintenant générer des bénéfices”.
Le président de l’Union belge de football a pourtant encore quelques griefs à formuler. “Il y avait plus de 120 propositions de modifications statutaires, c’était intenable. Les clubs contestent de plus en plus souvent les décisions de la fédération devant les tribunaux civils ou devant le TAS. Cela coûte beaucoup d’argent. Nous devons continuer aussi le processus de digitalisation. Le football féminin est également à promouvoir, car il y a de plus en plus de membres et nos Red Flames font de bons résultats. Nous devons faire plus pour le football féminin professionnel.”