Le personnel de la police des chemins de fer demande des précisions sur son avenir

Le Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS) demande aux dirigeants de la police fédérale d’apporter des clarifications quant au futur du service de la police des chemins de fer (SPC). L’unité, créée en 2001, est chargée d’assurer la sécurité dans les stations de métro et de train. Quelque 591 personnes travaillent pour ce service, dont 558 agents de police et 33 employés. “Cela fait des mois que des rumeurs circulent sur des changements à venir au sein du service SPC”, indique Carlo Medo, président du SNPS. “S’agit-il de choix opérationnels ou est-ce que le service est amené à disparaître? Avec cette obsession de changements et d’économies au sein de la police fédérale, le personnel du SPC a en tout cas quelque peu perdu le contrôle. Il vit dans le brouillard le plus complet et demande donc des clarifications sur son avenir. Le fait que plusieurs supérieurs ont demandé leur mutation dans d’autres services alimente également la tension au sein du service”, explique encore Carlo Medo.

Outre la direction centrale située à Bruxelles, le service compte par ailleurs des sections à Mons, Charleroi, Namur, Liège, Libramont, Bruges, Gand, Anvers, Louvain et Hasselt.

“Nous demandons que le personnel soit écouté, sans quoi nous risquons d’arriver à une situation similaire à celle survenue récemment au sein de la police locale de Bruxelles-Ouest (où les agents ont cessé de travailler, NDLR.), avertit Carlo Medo.

Le SNPS a mis le point à l’ordre du jour d’un groupe de travail du SPC qui se réunit vendredi.

Mercredi prochain, lors du Comité supérieur de concertation, le syndicat des policiers espère obtenir des explications de la part de la direction de la police fédérale.