Le nombre de primo-demandeurs d'asile en hausse au sein de l'UE, en baisse en Belgique

Au cours du deuxième trimestre 2016, 305.700 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE). Il s’agit d’une hausse de 6% par rapport au premier trimestre 2016, selon des chiffres divulgués jeudi par Eurostat. En Belgique, on enregistre pour cette période une baisse de 44%, avec l’arrivée de 2.630 primo-demandeurs d’asile. Avec quelque 90.500 primo-demandeurs d’asile d’avril à juin 2016, les Syriens constituent la principale nationalité des personnes sollicitant une protection internationale dans les États membres de l’UE, devant les Afghans (50.300 primo-demandeurs) et les Irakiens (34.300). Ces trois principales nationalités représentent quasiment 60% de l’ensemble des primo-demandeurs d’asile.
Six nouvelles demandes d’asile sur dix ont été introduites en Allemagne, soit quasiment 187.000. L’Italie où 9% de ces nouvelles demandes d’asile ont été enregistrées arrive en deuxième position dans ce classement, suivie par la France (6%), la Hongrie (5%) et la Grèce (4%). La Belgique a accueilli 0,9% de ces primo-demandeurs d’asile.
La hausse le plus importante par rapport au trimestre précédent a été observée en Grèce (+132%) et en Hongrie (+118%). En Belgique en revanche, on observait une baisse de 44%.
En proportion de la population de chaque État membre, le taux le plus élevé de primo-demandeurs au cours du deuxième trimestre 2016 a été enregistré en Allemagne (soit 2.273 primo-demandeurs d’asile par million d’habitants), suivie de la Hongrie (1.517), de l’Autriche (1.241) et de la Grèce (1.113). À l’opposé, les taux les plus faibles ont été observés en Slovaquie (2 demandeurs par million d’habitants), en Roumanie (11) et au Portugal (15). En moyenne, on dénombrait au total 599 primo-demandeurs d’asile par million d’habitants dans l’ensemble de l’UE. En Belgique, ce taux atteignait 233.