Le groupe Gorillaz fait son retour en critiquant Donald Trump

Gorillaz, le groupe virtuel du Britannique Damon Albarn, a signé un retour surprise jeudi après plusieurs années d’absence avec un nouveau titre critiquant le culte de l’argent et le président élu américain Donald Trump, à la veille de son investiture. Baptisé “Hallelujah Money”, le titre de 4 min 30, emmené par un beat trip-hop et ponctué de nombreux effets électroniques, est interprété au chant par Benjamin Clementine.

Le clip montre le chanteur britannique emprunter un ascenseur dans un hall doré faisant très fortement penser à la Trump Tower, où se trouve la résidence principale et le QG de Donald Trump à New York, tandis que défilent derrière lui des images du Ku Klux Klan ou de danseurs africains.

Les paroles comparent ironiquement l’Amérique de Trump à un “arbre” dont les fruits seraient menacés et qu’il faudrait protéger avec un “mur”, une référence à la construction que le milliardaire américain veut ériger à la frontière mexicaine.

Gorillaz a par ailleurs indiqué qu’il travaillait sur un cinquième album, le premier depuis “The Fall” (2011) sur lequel apparaissaient des membres du groupe légendaire The Clash.