Le gouvernement bruxellois n'a pour le moment toujours pas l'intention de se prononcer

Le gouvernement bruxellois ne se prononcera pas au sujet de la signature du CETA et s’en tiendra à la résolution adoptée par le parlement régional il y a quelques semaines jusqu’à preuve d’une résolution contraire, a affirmé jeudi après-midi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort, à l’entame de la séance plénière du parlement régional où il a procédé à la lecture de sa déclaration de politique générale. Le début de la séance a été marqué par une tentative d’Ecolo d’obtenir une modification de l’ordre du jour de la séance pour ouvrir un débat en urgence sur une nouvelle proposition de résolution des Verts et du PTB au sujet du traité de libre échange avec le Canada pour lequel le ministre des Affaires étrangères n’a jusqu’à présent pas reçu de mandat de signature ni du gouvernement wallon, ni de celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ni du gouvernement régional bruxellois.

Au sein de celui-ci, les ministres francophones (PS; DéFI; cdH) et une majorité de ministres néerlandophones (Open Vld; CD&V) n’ont pas le même point de vue sur la conduite à adopter à ce sujet.

Histoire de ne pas provoquer de crise au sein de celui-ci, le ministre-président Rudi Vervoort (PS) s’en est jusqu’à présent toujours référé à la résolution du parlement régional adoptée au début du mois de juillet dernier avec une majorité de rechange.

“Il y a une résolution à laquelle le gouvernement bruxellois va se tenir jusqu’à preuve du contraire, point barre”, a dit le ministre-présidnet Rudi Vervoort, alors que les Verts annonçaient la demande de modification de l’ordre du jour.

De son côté, le président du parlement Charles Picqué (PS) a décidé d’organiser le vote sur la modification de l’ordre du jour, vendredi après-midi, après les questions d’actualité au cours desquelles ce dossier sera une nouvelle fois abordé.

Par ailleurs, la commission des Affaires européennes du parlement régional se penchera sur ce dossier lundi.