Le film d'animation Minuscule 2 achève son tournage en Guadeloupe

C’est la dernière ligne droite pour le tournage du second volet du film Minuscule 2, “Les Mandibules du Bout du Monde”, réalisé par Hélène Giraud et Thomas Szabo, une fiction au cœur de la vie des insectes sur fond de décor de plages et de forêt tropicale de la Guadeloupe. Le tournage devait prendre fin en milieu de semaine et aura parcouru, depuis son démarrage le 8 juin dernier, tout l’archipel : la Cascade aux écrevisses, les flancs de la Soufrière, les rivières de Guadeloupe, les Saintes et même Marie-Galante.

“C’est l’un des plus beaux endroits que j’ai jamais vu”, a affirmé à l’AFP, Philippe Delarue, producteur du film avec sa société Futurikon. Il compare la Guadeloupe avec “la baie de Rio ou même de Sydney” et assure avoir envie de “servir l’attractivité du territoire et au développement du tourisme”. “On comprendra très bien dans le film que l’histoire se déroule en Guadeloupe”, raconte le producteur, qui indique que les logos du Parc national seront visibles à certains moments.

Selon lui, l’objectif des auteurs était aussi de rendre hommage à la “diversité des territoires” français, dont la ressource principale est “l’écosystème naturel et culturel”. Ce volet des aventures des minuscules fera donc la part belle à la biodiversité locale et ses petits animaux : “mantes religieuses”, “phasmes” et “colibris”. On devrait même, dans le film, entendre parler créole, “une langue mélodieuse”, encense Philippe Delarue.

Avec un budget de “13 millions d’euros”, Minuscule 2 a été soutenu par la Région et notamment le Bureau d’accueil des tournages, un organisme chargé de “défendre et promouvoir les compétences du territoire, à partir de ses ressources humaines, matérielles et immatérielles”, pour les productions cinématographiques. “Nous avons 20% de l’équipe de tournage, sur une trentaine de personnes qui sont Guadeloupéens”, confie Philippe Delarue, notant que la filière “cinéma” de l’île est assez “dynamique”.