Le Conseil d'Etat rejette la demande de suspension de Greenpeace pour Doel 1 et 2

Le Conseil d’Etat a rejeté jeudi des demandes de suspension des arrêtés royaux encadrant la prolongation de Doel 1 et 2 et Tihange 1, introduites par Greenpeace et Benegora (Belgisch Nederlands GrensOverleg Regio Antwerpen). Dans les deux cas, le Conseil d’Etat a estimé que les parties requérantes ne pouvaient pas justifier l’urgence du dossier. Les deux organisations de défense de l’environnement s’étaient tournées fin de l’année dernière vers le Conseil d’Etat après le feu vert à la prolongation des centrales nucléaires Doel 1 et 2 et Tihange 1. Greenpeace avançait notamment que cette prolongation est illégale “tant qu’il n’y aurait pas une étude sur les effets sur l’environnement et une consultation des citoyens”.

Le Conseil d’Etat a rejeté jeudi les demandes des deux organisations, entre autres parce que celles-ci n’ont pas pu prouver l’urgence de l’affaire. “La condition d’urgence est en effet une condition suspensive qui doit être évaluée séparément. Les illégalités que comporteraient les décisions attaquées ne peuvent en soi pas être une raison pour reconnaître l’urgence du dossier”, mentionne l’arrêt.