Le chef du Pentagone réaffirme l'importance de l'alliance avec le Japon

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a une nouvelle fois assuré samedi à Tokyo de la solidité de l’alliance militaire américano-japonaise, au cours d’une rencontre avec son homologue japonaise Tomomi Inada. “Nous considérons notre alliance avec le Japon comme une pierre angulaire de la paix, la prospérité et la liberté dans la région Asie-Pacifique”, a-t-il déclaré au deuxième jour de sa visite dans l’archipel.
Il s’est engagé à travailler “étroitement” avec la très conservatrice et nationaliste ministre japonaise de la Défense nommée l’été dernier.
Le nouveau secrétaire américain à la Défense avait assuré vendredi la Corée du Sud et le Japon de l’engagement total de Washington pour leur sécurité, promettant une réponse “écrasante” à une éventuelle attaque nucléaire nord-coréenne.
Le chef du Pentagone, premier haut responsable américain à effectuer une tournée à l’étranger depuis l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump s’était rendu jeudi et vendredi à Séoul. Dès son arrivée au Japon vendredi après-midi, il avait, lors de sa rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, témoigné du soutien entier de Washington.
“Nous sommes fermement, à 100%, à vos côtés et aux côtés du peuple japonais”, avait déclaré le général américain à la retraite, réaffirmant la pérennité de l’Article 5 du Traité mutuel de défense qui engage Tokyo et Washington à repousser toute attaque sur le territoire japonais ou sous administration japonaise.
Les deux alliés stratégiques des Etats-Unis en Asie avaient été troublés par les déclarations de campagne de Donald Trump semblant remettre en cause l’engagement militaire américain dans la région.
Pendant sa campagne, le candidat républicain avait dit envisager le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l’archipel nippon à défaut d’une hausse significative de la contribution financière des deux pays. Il n’avait alors pas hésité à laisser entendre publiquement qu’il serait préférable que ces Etats se dotent de l’arme atomique, des propos qu’il nie désormais avoir tenus.