Le chef de l'Otan va rencontrer Trump le 12 avril à Washington

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg va rencontrer le président américain Donald Trump à Washington le 12 avril, avant un sommet des dirigeants de l’Alliance le 25 mai à Bruxelles, a annoncé mardi l’organisation. Il s’agira du premier face à face entre les deux dirigeants depuis l’élection de M. Trump, qui s’est montré critique envers l’Alliance atlantique, allant jusqu’à la juger “obsolète”. MM. Trump et Stoltenberg se sont toutefois déjà entretenus deux fois au téléphone.
“Ils discuteront de l’importance d’une Otan forte qui fournit une défense collective et projette de la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance”, a précisé une porte-parole de l’Otan, Oana Lungescu, dans un court communiqué.
MM. Stoltenberg et Trump discuteront également des préparations d’un sommet entre les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l’Otan dont la date a été formellement fixée au 25 mai à Bruxelles, a également indiqué cette même source.
Jens Stoltenberg a entamé lundi une visite de trois jours dans la capitale américaine, où il a rencontré le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis.
Sur Twitter, l’ancien Premier ministre norvégien s’est dit “toujours heureux d’être avec un ami aussi solide de l’Otan”.
Mardi, un responsable américain avait annoncé que le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson ne viendrait pas à la prochaine réunion ministérielle de l’Otan à Bruxelles en avril, ce qui aurait été une première, et qu’il se rendrait en Russie le mois prochain. L’annonce avait alimenté des craintes sur l’implication des Etats-Unis envers leurs alliés européens.
L’Alliance atlantique a été cueillie à froid par les critiques du président Trump.
Le président américain réclame des autres pays membres de l’Alliance qu’ils investissent davantage dans leurs armées.
Lors du sommet de Bruxelles, les dirigeants “discuteront de l’adaptation de l’Otan au nouvel environnement sécuritaire, y compris le rôle joué par l’Otan dans la lute contre le terrorisme, et de l’importance d’une augmentation des dépenses de défense et d’un meilleur partage du fardeau”, a précisé Mme Lungescu.

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21 mars 2017 - 23h35