"Le chef de corps a toujours le dernier mot pour l'armement"

Le ministre de l’Intérieur Jan Jambon souligne que le chef de corps local a toujours le dernier mot concernant le port d’armes en dehors des heures de service. Les partenaires de coalition avaient critiqué les nouvelles mesures discutées mercredi avec les syndicats de police. Le député CD&V Franky Demon dit se poser des questions sur le fait que “le ministre puisse désormais décider lors d’un niveau de menace déterminé que les agents peuvent emporter leur arme à la maison”. Cette décision devrait rester du ressort des chefs de corps. “Ils connaissent leurs gens et savent s’ils peuvent prendre cette décision.”

“L’essence même de l’arrêté royal est justement que la décision finale reste aux chefs de corps”, indique-t-on au cabinet Jambon. On a surtout parlé d’une forme d’uniformité pour l’ensemble du pays. “C’est en effet très compliqué de prendre des décisions rapides avec 189 zones de police”, souligne-t-on. “Le ministre a déjà souvent dit que nous devons nous demander s’il n’y a pas trop de zones. En attendant, nous essayons d’avoir plus de coordination.”

Le CD&V déplore aussi le fait que la mesure n’ait pas été discutée en comité ministériel restreint. Ce n’est en effet pas exigé pour un arrêté royal.