L'armée autorisée à pleinement espionner

Le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), dans le giron de la Défense, va voir ses compétences s’élargir, indique le Standaard mercredi. Les espions de l’armée ne peuvent actuellement pas faire grand chose en-dehors de la Belgique. Le SGRS ne peut ainsi pas examiner le GSM d’un terroriste que des militaires auraient trouvé alors qu’ils étaient en mission à l’étranger.

Cela va désormais changer. La Sûreté de l’Etat et le SGRS ont introduit, via les ministres de la Justice Geens et de la Défense Vandeput, une liste particulièrement variée de changements qui doivent permettre de moderniser leur fonctionnement. Cette liste sera discutée au Parlement.

Concrètement, le SGRS pourra utiliser toutes les méthodes spéciales de renseignement à l’étranger. Le SGRS pourrait être considéré comme l’équivalent du MI6 britannique, avec néanmoins un budget plus réduit et moins de missions. Malgré toutes ces extensions de compétences, le contrôle sur les services de renseignement ne changera pas fondamentalement.

Les nouvelles propositions de Koen Geens et Steven Vandeput prévoient aussi que les services de renseignement, et particulièrement la Sûreté de l’Etat, pourront mettre sur pied leur propre équipe d’intervention.

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12 octobre 2016 - 09h10