La Région bruxelloise comptera 24.000 élèves de plus d'ici 2019

A la rentrée scolaire 2019, la Région bruxelloise comptera 24.000 élèves de plus qu’en 2013 selon une étude publiée par Brussels Studies, ce qui pose de sérieux défis en matière d’infrastructures, mais aussi d’enseignants. Cette situation devrait ainsi entraîner le recrutement de 436 équivalents temps-plein (ETP) au minimum (dont 281 rien que dans l’enseignement francophone à Bruxelles), mais si l’on veut vraiment assurer un encadrement optimal, ce sont plus de 2.000 ETP qui devront venir renforcer le corps enseignant de la capitale, selon l’étude.
Après le boom démographique constaté dans le maternel ces dernières années, c’est dans le primaire que les besoins en nouveaux profs seront les plus pressants, le nombre d’élèves devant y augmenter de 13% d’ici 2019.
Dans le secondaire, les pics de population sont attendus logiquement pour après.
Pour rencontrer ces besoins en nouveaux enseignants, plusieurs pistes sont explorées par les chercheurs, tant au niveau de la gestion de la demande que de l’offre en enseignants.
La demande en nouveaux enseignants pourrait notamment être contenue par une limitation du redoublement -piste déjà prévue par le Pacte pour un enseignement d’excellence- ainsi qu’un encadrement précoce des élèves en difficultés pour éviter leur réorientation ultérieure vers des filières à plus fort taux d’encadrement.
Quant à la gestion de l’offre, il importe, selon les chercheurs, d’adopter des mesures visant à maintenir davantage d’enseignants dans le métier, tant en début qu’en fin de carrière.
L’étude préconise aussi de recruter des enseignants en dehors de la capitale, ainsi que dans d’autres secteurs d’activités, mais également d’améliorer les conditions de travail des profs, ce qui contribuerait à limiter le besoin à les remplacer.