La méthode Plan Canal reste liée à la situation locale, répond Jan Jambon

La méthode du Plan Canal peut certes être mise en œuvre dans d’autres communes du pays, mais elle doit rester liée à la situation locale, a répondu mardi le ministre de l’Intérieur Jan Jambon à la commissaire générale de la police fédérale Catherine De Bolle, qui préconisait une extension de ce plan à tout le Royaume. Pour le vice-Premier ministre N-VA, il est encourageant de constater que la méthode porte des fruits et inspire les autorités. Ce plan a été lancé au début de l’an dernier et concerne désormais neuf communes: huit bruxelloises (Bruxelles, Saint-Gilles, Anderlecht, Forest, Molenbeek Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Koekelberg, Schaerbeek) et Vilvorde (Brabant flamand). Il accentue les coopérations entre l’administration locale, les services de prévention, le tribunal, la police locale et la police fédérale pour lutter contre l’extrémisme violent, le terrorisme, les trafics d’armes et de drogues. Selon le cabinet Jambon, cette approche fonctionne, même si toutes les évaluations n’ont pas encore livré leurs conclusions.

Mardi, la cheffe de la police fédérale Catherine De Bolle a suggéré d’étendre cette approche à tout le pays, tout en notant que certaines communes l’appliquent depuis longtemps via leur plan zonal de sécurité.

Pour M. Jambon, l’approche Plan Canal peut être appliquée en dehors des communes du plan, mais ce dernier reste lié à la situation locale. Développer cette approche plus largement nécessiterait aussi davantage de moyens humains et financiers. Mais un travail plus ciblé permet aussi de retirer davantage des moyens disponibles.