La grève dès vendredi maintenue chez De Lijn, les discussions n'ont pas abouti mercredi

La direction et les syndicats de la société de transports publics flamande De Lijn se sont vus mercredi matin de manière informelle, mais aucune avancée n’a été engrangée. Dès lors, la grève prévue à partir de vendredi est confirmée, annonce Jan Coolbrandt, de la CSC-Services Publics. “Nous nous sommes écoutés mutuellement, mais c’est tout. Il n’y a eu aucune avancée concrète. Les actions sont maintenues”, indique le représentant du syndicat chrétien.

Il souligne également qu’aucune véritable négociation n’a été planifiée depuis l’annonce de la grève, même si la direction et les syndicats restent en contact. Les représentants du personnel feront le point sur la situation mardi prochain.

Le front commun syndical veut mener quatre jours de grève, à partir de vendredi matin jusqu’à lundi soir. Les syndicats demandent à tous les chauffeurs de bus et de tram de cesser le travail au moins un jour. Il est donc à ce stade impossible de prédire l’ampleur du mouvement. En outre, les syndicats ont également appelé les chauffeurs employés par les sociétés privées qui exploitent des lignes pour De Lijn d’arrêter aussi le travail.

La principale pierre d’achoppement concerne la convention collective en cours de discussion. Les syndicats réclament une augmentation salariale de 1,1% en plus de l’indexation, comme le permet le dernier accord interprofessionnel. La direction envisage une augmentation de 1%, dont la moitié serait offerte via un bonus.