La demande de Delphine Boël est jugée recevable mais non fondée

Le tribunal civil de Bruxelles a rendu, mardi après-midi, sa décision dans l’affaire Boël. La demande en désaveu de paternité de Jacques Boël, introduite par Delphine Boël, a été jugée recevable mais non fondée, a indiqué mardi soir l’un des avocats du dossier à l’agence Belga, confirmant une information du journal Le Soir. Delphine Boël avait introduit, en 2013, une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, et une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II, devant le tribunal civil de Bruxelles.

Jacques Boël n’avait pas contesté l’action en désaveu de paternité introduite par Delphine Boël à son encontre. Il s’était livré à un test ADN qui avait révélé qu’il n’est effectivement pas son père biologique.

Delphine Boël dit être la fille du roi Albert II avec qui sa mère, Sybille de Selys Longchamps, a eu une liaison entre 1966 et 1984.

C’est en 1999 que Delphine Boël a été présentée comme la fille illégitime d’Albert II par certains médias.

Albert II a reconnu ensuite que la reine Paola et lui avaient traversé une crise conjugale dans les années 70 mais il n’a jamais admis être le père biologique de Delphine Boël.