La crise migratoire et les relations extérieures (aussi) au menu du sommet européen

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 Etats membres de l’UE, réunis mardi à Bruxelles, n’ont pas uniquement abordé les suites de la victoire du “Leave” au référendum organisé jeudi dernier au Royaume-Uni. Ils ont aussi adopté des conclusions sur la crise migratoire, des sujets économiques et les relations extérieures de l’UE. Le sommet européen devait aborder des thématiques assez différentes. Les dirigeants se sont d’abord penchés sur la crise migratoire, pour constater la fermeture quasi totale de la route reliant d’abord la Turquie à la Grèce avant de partir vers les Balkans de l’ouest.
Les passages par la Méditerranée centrale (depuis la Libye ou l’Egypte vers la Sicile) ne sont pas plus nombreux qu’avant et sont principalement le fait de migrants économiques, affirment par ailleurs les dirigeants européens.
C’est pourquoi ils ont chargé la Haute représentante de l’UE pour la politique étrangère Federica Mogherini de mettre en oeuvre des accords de partenariat avec des pays tiers visant à réduire les flux de migrations. Ils s’engagent aussi, comme ils l’avaient fait lors du sommet de La Valette en novembre 2015, à utiliser tous les leviers, y compris celui de la coopération au développement, pour réduire les arrivées de migrants.
La réduction du nombre de migrants passera aussi par des pays de transit pacifiés et stabilisés. Le Conseil a “répété être disposé à soutenir le gouvernement d’accord national libyen” et a salué l’extension de l’opération Sophia qui pourra désormais entraîner les garde-côtes libyens.
Le Conseil s’est par contre borné à répéter ses conclusions précédentes sur les négociations d’un traité de libre-échange avec les Etats-Unis (TTIP), renvoyant une discussion au fond au sommet d’octobre.

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28 juin 2016 - 22h40