La Chine veut mettre fin au "chinglish" dans l'espace public

En plein développement touristique, la Chine tente de faciliter la vie des étrangers en traduisant en anglais les panneaux de signalisation et autres indications dans l’espace public. Mais le caractère souvent hasardeux de ces traductions suscite surtout l’hilarité. Mardi dernier, le gouvernement chinois a publié “ses premières normes nationales sur l’utilisation de l’anglais dans les zones de service public”, rapporte le Quotidien du Peuple, l’organe du Parti communiste au pouvoir.
“Veillez à glisser pour tomber”, “exécution en cours”, “faites attention à la prudence” ou “toilettes pour hommes difformes”: les logiciels de traduction automatique utilisés par les Chinois ne sont manifestement pas toujours fiables. Pour améliorer l’image internationale de la Chine, le gouvernement voudrait standardiser le recours à l’anglais. Dans ce but, il vient de publier des directives sur la manière d’utiliser cette langue dans des secteurs publics comme les transports, le tourisme, les divertissements, le sport ou l’éducation.

Plusieurs expatriés sont cependant attachés au “chinglish”, qu’ils trouvent drôle et révélateur de la manière de penser en chinois. Mais depuis les Jeux olympiques de Pékin en 2008, le gouvernement chinois tente de le bannir. Les panneaux en anglais disent parfois l’inverse de ce qu’ils devraient dire, pointe-t-il.

Les nouvelles normes entreront en vigueur le 1er décembre.