La CGSLB mène des actions en Wallonie auprès du patronat

La CGSLB a mené trois actions mardi matin en Wallonie en vue de dénoncer plusieurs mesures décidées par le gouvernement fédéral dans le cadre du contrôle budgétaire. Le syndicat libéral s’est rendu au siège de l’Union wallonne des entreprises (UWE) à Wavre, à l’Union des Classes moyennes (UCM) à Liège et au siège du MR à Charleroi. Ces actions ont entraîné des perturbations sur le réseau des transports en commun wallons (TEC). A Wavre, une cinquantaine de militants ont présenté une table symbolique de la concertation sociale à l’administrateur délégué de l’UWE, Vincent Reuter, et au secrétaire général, Jean de Lame.
A Charleroi, entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées à proximité du siège du MR. Quelques représentants du syndicat libéral ont pu discuter une heure environ avec le député wallon Philippe Knaepen, a expliqué Christian Lochet, secrétaire régional wallon à la CGSLB.
Environ 200 membres du syndicat étaient présents à Liège et une délégation a été reçue par l’Union des Classes moyennes qui a fait part de son inquiétude de la mise de côté de la concertation sociale.
Bien que le syndicat n’ait pas lancé de mot d’ordre de grève auprès de ses affiliés, le service du transport en commun (TEC) en Wallonie connaissait plusieurs perturbations dont les plus importantes à Liège où seuls 45% des services étaient assurés sur la zone Liège-Verviers à la mi-journée. Dans la région de Charleroi, 64% des véhicules du TEC circulaient, les dépôts de Jumet et Nalinnes étant les plus affectés.
“La réponse de nos militants a été assez forte à Liège. Sur cette zone, notre formation est la deuxième organisation syndicale en termes de représentation au TEC. Il est en outre probable que des chauffeurs issus d’autres syndicats se soient joints au mouvement”, précise M. Lochet.

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03 mai 2016 - 12h55