JO 2016 – Dirk Van Tichelt a toujours bien réussi à Rio

Il a sans doute ses meilleures années derrière lui mais le judoka Dirk Van Tichelt (-73 kg) garde sourire et confiance au moment d’aborder les Jeux de Rio. Il est vrai qu’il conserve d’excellents souvenirs de la cité carioca. “J’y ai gagné un Grand Chelem, j’y ai pris une 3e place en Grand Chelem, une 3e au Mondial et aussi une 7e lors de mon premier Mondial. Je m’y sens bien. L’ambiance relax permet d’épargner de l’énergie avant la compétition. Si on est trop stressé avant, on n’arrive pas assez frais le jour J sur le tatami”, précise-t-il.
“Dans un bon jour, si cela tourne bien, je peux me battre pour une médaille”, ajoute-t-il.
Ils n’ont pas été nombreux les bons jours en 2016. Par la faute de blessures, de quelques décisions arbitrales et d’une concurrence nombreuse dans la catégorie des -73 kg. “La concurrence est de plus en plus forte, plus professionnelle. Des nations comme le Kazakhstan, l’Ouzbékistan sont désormais bien présentes. C’est plus difficile”, reconnaît celui qui n’est plus que 18e mondial dans sa catégorie et ne sera donc pas tête de série (Top 8).
Van Tichelt compte bien profiter de son expérience olympique acquise à Pékin et Londres. “Je ne suis plus impressionné par l’événement. L’attention des médias, c’est bien pour le judo. A l’Euro ou au Mondial, on en voit très peu. C’est seulement tous les quatre ans que nous sommes l’objet d’autant d’attention. Cela amène plus de stress. Mais il faut le prendre comme n’importe quel autre tournoi.”
Par superstition, Van Tichelt ne veut pas connaître son tirage. Il débutera par un adversaire à sa portée, le Qatari Morad Zemouri (IJF 94), avant sans doute de défier le numéro 1 mondial, le Sud Coréen Changrim An.
Quel que soit son résultat, Van Tichelt ne compte pas raccrocher après Rio. “Je ne pense pas arrêter. Ce sera difficile de quitter le judo. Je ne veux pas arrêter trop tôt et le regretter. Mon corps me dira quand arrêter. Je verrai année après année si cela marche. Tant que je resterai au haut niveau, que je ne perdrai pas tout le temps, ce n’est jamais agréable de perdre, et que je n’aurai pas de grave blessure (il n’a jamais été opéré), pourquoi arrêter.”

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08 août 2016 - 00h20