"Je n'ai pas de mots. C'était mon jour", se réjouit David Goffin, finaliste du Masters

“Je n’ai pas de mots. Je ne peux pas décrire ce que je ressens”, a-t-il confié. David Goffin (ATP 8) ne savait pas s’il devait se pincer pour y croire, samedi dans l’O2 Arena de Londres. Le Liégeois, 26 ans, a en effet réussi l’exploit de battre pour la première fois de sa carrière Roger Federer (ATP 2), 36 ans, en demi-finale des ATP Finals, le Masters. Le N.1 belge a joué deux derniers sets comme dans un rêve pour terrasser le maître des lieux, vainqueur de six titres (record), 2-6, 6-3 et 6-4 après 1h44 de jeu. Ce dimanche, il affrontera le vainqueur du match entre le Bulgare Grigor Dimitrov (ATP 6) et l’Américain Jack Sock (ATP 9). “Cela me procure tellement de joie! Je suis si heureux d’avoir réussi à jouer un tel match devant vous. C’était très spécial. C’est incroyable!”, s’exclama-t-il. “Honnêtement, je ne peux même pas vous dire ce qui a tellement bien fonctionné. C’était la forme du jour. J’étais un peu nerveux au début, mais dans le deuxième set, j’ai commencé à très bien sentir la balle. J’ai très bien servi également, jusqu’à la fin, et cela m’a beaucoup aidé, car j’étais nerveux aussi lors du dernier jeu. Mais j’ai passé de bonnes premières balles, j’ai été très agressif et j’ai frappé de grands coups droits. C’était mon jour!”

Et voilà donc David Goffin en finale du Masters à sa toute première participation! Et s’il peut choisir, c’est l’Américain Jack Sock qu’il aimerait retrouver dimanche soir de l’autre côté du filet ce dimanche soir. “Si vous avez quelque peu suivi les matches cette semaine, je pense que vous connaissez la réponse”, sourit le Liégeois, qui a été balayé 6-0, 6-2 par Grigor Dimitrov mercredi passé dans son deuxième match du groupe Pete Sampras. “Maintenant, il s’agit d’une finale. Ce sera un match différent. C’est toujours particulier de disputer une finale, qui plus est au Masters. Que ce soit Jack ou Grigor, il y aura beaucoup d’émotion. J’espère simplement réussir à afficher le même niveau de jeu qu’aujourd’hui”, conclut-il.