Ivanka Trump reconnait que certaines déclarations de son père la mettent mal à l'aise

La fille de Donald Trump, Ivanka Trump a reconnu à demi-mot mercredi que son père avait fait des déclarations qui la mettaient mal à l’aise, tout en soulignant qu’il était “toujours à l’écoute” et “un vrai meneur d’hommes”. Alors que le candidat républicain à la Maison Blanche est en perte de vitesse dans les sondages depuis 10 jours après une série d’accusations d’agressions sexuelles, Ivanka Trump, 34 ans, vice-présidente de la Trump Organization, a donné à la chaîne MSNBC une interview dans laquelle elle n’aborde le sujet qu’avec des pincettes, et assure garder ses distances avec la campagne.
“Quand des choses se produisent durant la campagne qui nous mettent mal à l’aise comme famille, des choses qui sont dites qui sont soit des déformations soit des interprétations fausses, qui ne collent pas avec son intention, comme une déclaration qu’il pourrait faire, on en parle, on a un dialogue très ouvert (…) et il est toujours prêt à écouter”, a déclaré Ivanka Trump dans cet entretien.
Cette femme d’affaires, ancien mannequin et diplômée de la prestigieuse université de Wharton, a souligné aussi avoir “ses propres opinions” et son père “les siennes”, et qu’elle ne lui en parle “qu’en privé”.
Elle a également indiqué s’efforcer de “maintenir une séparation complète” entre la campagne électorale et ses affaires – en plus de la Trump Organisation, elle a créé sa propre marque de vêtements Ivanka Trump.
Alors que certaines sociétés appartenant à Donald Trump subissent le contre-coup du scandale provoqué par la vidéo où il se vante de toucher des femmes sans leur consentement, elle reconnaît que “vivre sa vie, vu l’intensité et les projecteurs permanents (sur la campagne), est difficile”.
Et tandis que ses frères et son mari sont très actifs dans la campagne du candidat républicain, elle souligne que son rôle à elle est mineur.
“Je ne m’exprime pas sur les questions de politique sauf lorsqu’il s’agit de garde d’enfants et de défendre les femmes (…) car c’est au coeur de ma mission personnelle et professionnelle depuis des années”, fait valoir cette mère de trois jeunes enfants.
“Je ne suis pas le cerveau de la campagne comme certains aiment à le dire et j’ai toujours été honnête sur ce point”.