ING: les syndicats refusent en bloc le plan "inacceptable" de la direction

Le front commun syndical CNE/Setca/CGSLB, réuni vendredi devant le siège social d’ING avec de nombreux travailleurs provenant de tout le pays, a rappelé qu’il refusait le “plan inacceptable” de la direction et qu’il se battrait “comme un seul homme” pour l’emploi. Lundi dernier, ING a annoncé la suppression de 3.158 emplois en Belgique dont environ 1.700 licenciements secs. “La digitalisation comme explication aux licenciements? Nous refusons cela, la banque veut juste faire profiter les actionnaires. Ce n’est pas non plus la digitalisation qui obligera du personnel salarié à aller travailler dans des agences indépendantes. Nous refusons ce plan”, a clamé Jean-Michel Cappoen, secrétaire général Setca. “Je tiens aussi à dénoncer aujourd’hui publiquement la pression inacceptable de la direction sur les travailleurs”.

La CGSLB rejette aussi le plan de la direction et les milliers de pertes d’emplois. Elle pointe aussi du doigt l’attitude du gouvernement. “Le gouvernement a sa part de responsabilité. Le gouvernement doit agir et ne pas réagir après coup. Il faut des accords solides pour l’emploi”, a déclaré Maarten Dedeyne, responsable national CGSLB Banques. “Nous soutiendrons les travailleurs comme un seul homme”.

La CSC a invité les travailleurs à “reprendre le combat jusqu’à ce qu’on le gagne”. Les syndicats, réunis en front commun CNE/Setca/CGSLB, et les travailleurs ont mené leur première action de grande ampleur depuis l’annonce, lundi, de la suppression de 3.158 emplois au sein de la banque. Des travailleurs de Record Bank, filiale d’ING, qui sera intégrée dans la banque, ainsi que des employés d’Axa ont aussi répondu à l’appel des syndicats. Environ 200 agences ING sont fermées ce vendredi.

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07 octobre 2016 - 10h55