Indemnités maladie: Les employeurs rejettent la proposition de De Block Indemnités maladie: Les employeurs rejettent la proposition de De Block

Les organisations d’employeurs s’opposent à la “nouvelle hausse de taxe unilatérale” que contient la proposition de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block. La ministre souhaite faire contribuer les entreprises au paiement des indemnités de maladie. Pour l’instant, l’employeur ne paie aux employés malades que le premier mois de salaire. La FEB s’oppose à cette “hausse de taxe unilatérale”. “L’employeur ne peut pas être tenu responsable pour quelque chose qu’il ne peut pas changer. Nous voulons d’abord savoir précisément comment chaque partie – travailleurs, employeurs et médecins- sera responsabilisée dans les propositions mises sur la table. Il ne peut être ni question de mesures unilatérales pour les employeurs, ni de hausses de coûts déguisés”, explique Bart Buysse, directeur général de la FEB.

“Nous constatons que cette proposition est une lourde charge d’impôts de nouveau pour nos entreprises. C’est un fardeau qui sera uniquement porté par les employeurs”, estime Hans Maertens, administrateur délégué du Voka, l’organisation patronale flamande. “Des gens ne seront pas guéris avec cette mesure”. M. Maertens réclame une première concertation sur le fond avec les partenaires sociaux.

L’organisation des indépendants SNI ne veut “absolument pas entendre parler d’un élargissement des indemnités de maladie d’un travailleur aux frais de l’employeur”. “Si la ministre De Block impose son souhait et fait payer les indemnités d’incapacité de travail entre le deuxième et le septième mois d’incapacité par les entreprises, cela aura un effet négatif sur l’emploi dans notre pays. Les entreprises y réfléchiront à deux fois avant d’engager et licencieront plus vite les travailleurs qui sont fréquemment malades”, ajoute le SNI.

Le cabinet De Block a promis une concertation avec les partenaires sociaux si la proposition recevait l’aval du gouvernement.
Les organisations d’employeurs s’opposent à la “nouvelle hausse de taxe unilatérale” que contient la proposition de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Maggie De Block. La ministre souhaite faire contribuer les entreprises au paiement des indemnités de maladie. Pour l’instant, l’employeur ne paie aux employés malades que le premier mois de salaire. La FEB s’oppose à cette “hausse de taxe unilatérale”. “L’employeur ne peut pas être tenu responsable pour quelque chose qu’il ne peut pas changer. Nous voulons d’abord savoir précisément comment chaque partie – travailleurs, employeurs et médecins- sera responsabilisée dans les propositions mises sur la table. Il ne peut être ni question de mesures unilatérales pour les employeurs, ni de hausses de coûts déguisés”, explique Bart Buysse, directeur général de la FEB.

“Nous constatons que cette proposition est une lourde charge d’impôts de nouveau pour nos entreprises. C’est un fardeau qui sera uniquement porté par les employeurs”, estime Hans Maertens, administrateur délégué du Voka, l’organisation patronale flamande. “Des gens ne seront pas guéris avec cette mesure”. M. Maertens réclame une première concertation sur le fond avec les partenaires sociaux.

L’organisation des indépendants SNI ne veut “absolument pas entendre parler d’un élargissement des indemnités de maladie d’un travailleur aux frais de l’employeur”. “Si la ministre De Block impose son souhait et fait payer les indemnités d’incapacité de travail entre le deuxième et le septième mois d’incapacité par les entreprises, cela aura un effet négatif sur l’emploi dans notre pays. Les entreprises y réfléchiront à deux fois avant d’engager et licencieront plus vite les travailleurs qui sont fréquemment malades”, ajoute le SNI.

Le cabinet De Block a promis une concertation avec les partenaires sociaux si la proposition recevait l’aval du gouvernement.