"Il doit toujours être possible de trouver un accord"

Le ministre-président wallon Paul Magnette a dit vendredi regretter “l’interruption” des négociations sur le projet d’accord commercial entre l’Union européenne et le Canada (CETA), estimant qu’un accord est toujours possible. “Il doit toujours être possible de trouver un accord”, a commenté le ministre-président wallon auprès de l’agence Belga.

“Mais nous avons manqué de temps”, a-t-il ajouté, déplorant que la Commission n’ait entamé les discussions avec la Wallonie que le 4 octobre dernier seulement, alors que la Région avait formulé ses remarques envers le projet d’accord commercial il y a un an déjà.

“Quinze jours (pour trouver un accord), c’est évidemment un peu court…”.

Alors que la ministre canadienne Chrystia Freeland évoquait vendredi après-midi la fin des négociations sur le CETA, le ministre-président wallon parle lui d’une “interruption”.

“Nous nous sommes beaucoup impliqués. Un bon dialogue avait été noué (avec le Canada) et il y a une vraie proximité sur les valeurs, que ce soit en matière d’environnement ou de protection sociale notamment”, a ajouté le Carolo.

Celui-ci ne croit pas que la conclusion du CETA soit définitivement écartée.

“On a vu beaucoup de négociations qui ont connu des difficultés mais qui ont fini par aboutir”.

A ses yeux, il appartient à présent la Commission européenne de reprendre l’initiative sur ce dossier.