Grève dans les prisons: l'administration en contact avec l'Exécutif des Musulmans pour faciliter le ramadan

Le ramadan, qui a débuté lundi, se voit compliqué dans les prisons par la grève des gardiens qui dure depuis plus de cinq semaines. L’administration pénitentiaire a donc pris contact avec l’Exécutif des Musulmans pour faciliter l’organisation du mois de jeûne pour les détenus, a indiqué la porte-parole Kathleen Van De Vijver. Le ramadan tombe cette année du 6 juin au 5 juillet. L’organisation de ce mois, durant lequel les musulmans jeûnent entre le lever et le coucher du soleil, entraîne la mise en place de mesures particulières dans les prisons, comme le service de repas chauds après l’heure de fermeture des cellules.

Le mouvement de grève complique fortement cette organisation. Les établissements sont donc en contact avec l’Exécutif des Musulmans afin de trouver des solutions.

A la prison de Saint-Gilles, 389 détenus, soit environ la moitié, ont fait part de leur intention de faire le ramadan. Ils sont également 200 à Forest, 70 à Leuze, 29 à Arlon et 31 à Saint-Hubert, selon les chiffres disponibles.