Grève dans les prisons : le syndicat socialiste flamand ne veut pas revenir à la situation de 2014

Gino Hoppe, syndicaliste socialiste flamand, a déclaré ne pas désirer revenir au cadre de personnel de 2014 comme le revendiquent les syndicats francophones, à son arrivée peu après 17h00 à la réunion avec le ministre de la Justice, Koen Geens. Les syndicats des agents pénitentiaires rencontrent une nouvelle fois le ministre de la Justice aujourd’hui/jeudi afin de trouver un accord qui mettra fin à plus de trois semaines de grève dans les prisons francophones du pays. “Ce n’est pas évident de trouver un accord notamment en raison des différences entre les revendications néerlandophones et francophones”, a déclaré Gino Hoppe à Belga. Le syndicaliste affirme avoir du respect pour les syndicalistes francophones mais “ils doivent nous respecter aussi”.

Gino Hoppe signale que le Premier ministre, Charles Michel, a affirmé que de nouvelles propositions seront sur la table ce soir. Cependant, il ne veut pas retourner au cadre de personnel de 2014. “A l’époque, nous avions plus d’agents pénitentiaires, mais nous avions déjà des problèmes. Nous devons trouver une nouvelle façon de travailler” et non engager plus de travailleurs, affirme-t-il.

Par ailleurs, une collaboratrice du SPF Justice en pleurs a interpellé le syndicaliste à propos des incidents lors de la manifestation du mardi 17 mai. Des manifestants avaient réussi à s’introduire dans le bâtiment et avaient dégradés les bureaux d’accueil. Les syndicalistes se sont excusés des agissements “de certains affiliés et non du syndicat”. La dame, visiblement réconfortée, les a remerciés.