Grèce et Turquie sous la canicule

La Grèce et la Turquie étaient frappées dimanche par la canicule, avec des températures de 43°C à Athènes, victime de la pollution, et 45,4°C dans la station balnéaire turque d’Antalya (sud), tandis que des incendies ravageaient la province d’Izmir. En Grèce, le mercure a atteint 43°C dans plusieurs régions du pays dont Athènes, où la concentration d’ozone était élevée, selon le ministère de l’Environnement. De nombreux Athéniens avaient quitté la capitale et ceux qui y sont restés ont envahi les plages proches.
“Les mesures effectuées pour la pollution atmosphérique ont montré que le seuil d’information pour l’ozone (180 mg/m3) a été dépassé dimanche à la mi-journée” dans certaines régions près d’Athènes, a indiqué un communiqué ministériel.
Dans la commune de Thrakomakedones, au pied du Mont Parnés dans le nord-ouest de la capitale, la concentration d’ozone a atteint 191mg/m3.
Le ministère a recommandé aux citoyens “souffrant de maladies respiratoires ou sensibles à la pollution atmosphérique, d’éviter les déplacements”. Le ministère s’attendait à la réduction de la pollution en début soirée.
La Turquie était aussi frappée par la première canicule de l’année, venue d’Afrique et qui devrait s’atténuer cette semaine avec même des pluies potentiellement violentes dès mardi.
A Istanbul, le mercure flirtait avec le record jamais enregistré, 39,2°C, à cette période de l’année, selon le quotidien Hurriyet. Les rues étaient désertées, et beaucoup d’habitants tentaient de se rafraîchir en plongeant dans le Bosphore.
Sur la côte de la mer Egée (ouest), quelque 500 hectares de forêt étaient en feu dans la province d’Izmir, où neuf hélicoptères et quatre avions étaient mobilisés contre les flammes, selon les autorités locales.
Un hélicoptère s’est abîmé dans un lac en tentant de s’approvisionner en eau, mais l’équipage a pu gagner la rive à la nage et ne souffrait que de blessures minimes, selon les médias turcs.