Fusion des zones de police bruxelloises – Jambon rappelé à l'ordre par le Mouvement flamand pour la timidité de son approche

Le Vlaamse Volksbeweging (VVB), une des composantes du Mouvement flamand, a marqué son désaccord avec la position du ministre de l’Intérieur Jan Jambon qui a dit ne pas vouloir faire de la question de la fusion des zones de police bruxelloises une affaire de gouvernement. “Le VVB appelle la N-VA et l’ensemble du gouvernement à prendre leurs responsabilités et à oser sortir du cadre de l’accord de gouvernement quand l’urgence s’en fait sentir”, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué. Jan Jambon a répété dimanche sur la VRT que les fusions de zones de police devaient être “encouragées”. Cependant, la fusion des zones à Bruxelles n’est pas et ne sera pas une question de gouvernement.
Estimant que la fusion permet un plus grand travail policier de proximité et des économies d’échelle, le VVB regrette que le vice-premier ministre N-VA se montre trop sensible à l’argument des francophones selon lequel Bruxelles est trop diversifiée que pour faire l’objet d’une fusion.
“Certaines urgences telles que la sécurité des citoyens méritent qu’on puisse s’écarte de l’accord de gouvernement. Il y a quelques mois, le cabinet restreint a pris, hors accord de gouvernement, des mesures visant à lutter contre le terrorisme eu égard aux circonstances exceptionnelles”, a justifié le VVB appelant à un “addendum” sur la fusion des zones de police bruxelloises.