Fusilllade à San Bernardino – Enrique Marquez, l'ami du tueur de San Bernardino, plaide non coupable

Enrique Marquez, accusé d’avoir fourni les deux fusils d’assaut utilisés par le couple qui a tué 14 personnes à San Bernardino le 2 décembre, a plaidé non coupable mercredi. Le jeune homme de 24 ans a été formellement inculpé la semaine dernière, devant un grand jury, de complot pour fournir du soutien matériel à des terroristes, de mensonge sur l’achat de deux armes utilisées pendant la tuerie du 2 décembre, de mariage blanc et mensonge sur la procédure de visa de la femme qu’il a épousée.
Mercredi, M. Marquez, en détention depuis son arrestation mi-décembre, a plaidé non coupable lors d’une brève audition au tribunal de Riverside, en Californie.
D’après l’acte d’accusation, M. Marquez a acheté un fusil d’assaut Smith and Wesson en novembre 2011 et trois mois plus tard a acheté un autre fusil.
Selon les autorités, les deux armes auraient été achetées pour le compte de Sayed Farook, qui avec sa femme Tashfeen Malik les a utilisées pour ouvrir le feu lors d’un déjeuner de Noël pour employés des services sanitaires de San Bernardino, où il travaillait lui aussi.
Quatorze personnes ont perdu la vie et 22 ont été blessées, soit l’attentat le plus meurtrier aux Etats-Unis depuis ceux du 11 septembre 2001.
M. Marquez est aussi accusé en 2011 et 2012 d’avoir conspiré pour commettre des attentats avec M. Farook sur le campus d’une université locale et sur une autoroute.
Le jeune homme a affirmé aux enquêteurs que les deux projets d’attaques avaient été abandonnés et qu’il s’était ensuite distancé de son ami.
Marquez est également accusé d’avoir fait un mariage blanc en novembre 2014 avec une femme liée à la famille de Sayed Farook et d’avoir menti pour sa demande de visa aux Etats-Unis.
Il coopère avec les autorités et son procès aura lieu le 23 février. Il risque jusqu’à 50 années de prison.
Mardi, les autorités avaient lancé un appel à témoin pour tenter de reconstituer les allées et venues des deux tueurs pendant 18 minutes “cruciales” sur lesquelles ils n’ont pas retrouvé trace d’eux.

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06 janvier 2016 - 22h43