Fin de l'occupation à l'UCL et l'ULB: accord des étudiants et des recteurs francophones

L’occupation des rectorats de l’Université catholique de Louvain (UCL) et de l’Université libre de Bruxelles (ULB), initiée vendredi 21 avril pour protester contre la hausse des droits d’inscription pour les étudiants internationaux hors Union européenne (UE), prend officiellement fin, ont annoncé mercredi à 14h00 les étudiants de l’ULB à l’issue d’une assemblée générale réunissant des représentants des différentes universités francophones. La proposition émise lors de la réunion de mardi à 17h00 avec les autorités académiques et politiques a été acceptée par l’ensemble des parties. Selon l’Ares (Académie De Recherche Et D’Enseignement Supérieur), l’accord prévoit en premier lieu un assouplissement du critère de réussite à 75 % des crédits du programme annuel de l’étudiant dès 2017-2018, et non plus à 100 % de celui-ci comme aujourd’hui.

La liste des pays pour lesquels les étudiants bénéficient automatiquement de l’application de droits d’inscription non majorés (835 euros) a été élargie à 11 pays supplémentaires, classés au bas de la liste sur l’Indice de développement humain (IDH-PNUD). Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Zimbabwe, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Cameroun, du Nigéria, de la Syrie, du Swaziland, du Pakistan, du Kenya, du Ghana et du Congo (Brazzaville). Le financement de cette mesure sera à charge, pour moitié, du budget social étudiant et, pour l’autre moitié, du budget de l’université.

Par cet accord, les parties s’engagent également à soutenir, lors de la discussion de la prochaine circulaire de l’ARES qui doit être prise pour une durée de 4 ans, le non dépassement du plafond actuel de 4.175 euros pour les étudiants hors UE, pour autant que les règles de financement public de l’enseignement supérieur en la matière ne soient pas modifiées.

Pour rappel, les étudiants protestaient contre la possibilité donnée à l’ARES depuis juin 2016 par le décret Paysage d’augmenter le minerval des étudiants internationaux jusque 12.525 euros. Ils s’opposaient également à la hausse depuis la rentrée académique de septembre des droits d’inscription pour les étudiants issus d’un pays en voie de développement de 2.758 euros à 4.175 euros. Les pays reconnus comme moins avancés par l’Organisation des Nations Unies continuaient à être exemptés de droits d’inscription majorés.

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03 mai 2017 - 15h10