Fermeture Caterpillar Gosselies – Aucune porte n'est fermée de la part des gouvernements

“Il n’y a aucune porte de fermée” de la part des gouvernements fédéral et wallon sur les revendications syndicales dans le dossier Caterpillar, a affirmé lundi le président de la FGTB Charleroi & Sud Hainaut Antonio Cocciolo, à l’issue d’une réunion avec les gouvernements fédéral et wallon à Bruxelles. C’est le cas aussi si doit être enclenchée la seconde phase de la procédure Renault, au cours de laquelle les interlocuteurs seraient amenés à discuter d’un plan social, de dérogations sur les RCC (prépensions), de fiscalité des primes de départ ou de chômage économique, selon le syndicaliste. “On déterminera dans les jours et les semaines qui viennent s’il y a une certaine sincérité dans les débats d’aujourd’hui”, a-t-il relativisé.

Tous les interlocuteurs se sont montrés soucieux de ne pas dévoiler leurs cartes, alors que se joue actuellement la première phase de la loi Renault. “On essaie donc de jouer la bonne musique au bon moment, ensemble”, a confirmé Jean-Marie Hoslet (CSC-Metea).

Caterpillar Gosselies se répartit sur trois bâtiments: assemblage, montage, machines-outils. “Chaque bâtiment pourrait redémarrer seul et être au service du grand Caterpillar”, note-t-il. Le 22 septembre commencera le débat questions-réponses entre syndicats et direction dans ce cadre, avec les contre-propositions syndicales. Ce n’est qu’en cas d’échec de la phase 1 que serait discuté un plan social.

Les chefs des gouvernements fédéral et wallon, Charles Michel et Paul Magnette, cherchent eux aussi à rencontrer – ensemble – cette direction mondiale. Il était question initialement d’une entrevue au milieu de cette semaine, mais cela risque de ne pas être envisageable avant la fin du mois, non seulement pour des raisons d’agenda, mais aussi de la frilosité de la direction mondiale à voir une telle rencontre médiatisée.