Fashion Week: pouvoir et mystère pour Vera Wang

Du noir, du blanc et des perles: la couturière américaine Vera Wang a présenté mardi une collection pour une femme aux commandes, qui garde sa part de mystère. L’humeur était déjà à l’absence de couleurs en février, pour la collection automne/hiver.
Cette fois, la New-yorkaise d’origine chinoise n’a joué que le noir et le blanc.
Elle voulait ainsi offrir la possibilité du “mystère”, a-t-elle expliqué à l’AFP, après le défilé. “C’est sombre, c’est clair. Sombre et lumineux, mais plutôt sombre.”
Pour valoriser cette femme en noire, Vera Wang a souvent usé de la transparence, grâce principalement à du crêpe georgette (satin), parfois occulté par des perles.
Toujours pour donner à voir, la créatrice prisée de nombreuses de célébrités a aussi opté pour le short court.
Elle a travaillé les coupes, les longueurs et les tombés.
Exemple de cette réflexion, les manches plus longues que les bras, utilisées, il y a encore peu, par les seules marques streetswear et sportswears.
Souvent, elle ne démarraient que sous l’aisselle et, partie d’un top aux épaules dénudées, faisaient penser aux robes de soirée avec des gants.
Vera Wang considère d’ailleurs ces manches “presque comme une sorte de gant”.
Malgré le choix du noir, les tenues attirent le regard et projettent une image forte.
“Je voulais une femme puissante”, a-t-elle expliqué.
Sans même s’en rendre compte durant le processus de création, Vera Wang a joué avec les codes d’une légende de la mode.
“Je regardais les vêtements et je me suis dit: noir, blanc et des perles (elle a dit ces trois mots en français, ndlr), c’est Chanel!”
Le défilé a eu lieu sous les yeux de la joueuse russe de tennis Maria Sharapova, actuellement sous le coup d’une suspension de deux ans pour dopage.