Face à Trump, il ne faut "ni exagérer les réactions, ni relativiser"

Face à l’attitude du nouveau président américain Donald Trump, il ne faut “ni exagérer les réactions, ni relativiser”, a estimé vendredi le Premier ministre Charles Michel à l’issue d’un déjeuner informel des chefs d’Etat et de gouvernement des 28 Etats membres à La Valette (Malte). Les relations transatlantiques entre l’UE et les Etats-Unis accompagnaient le menu du lunch vendredi au sommet informel de La Valette. Les dirigeants européens qui ont déjà eu un contact avec Donald Trump – la Première ministre britannique Theresa May, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande – ont débriefé leurs collègues lors d’une séance “très, très intéressante”, selon le Premier ministre belge.

La présidence de Donald Trump signifie un “potentiel affaiblissement du multilatéralisme” et les 28 ont discuté du développement économique, de l’urgence de penser à la sécurité de l’UE, et des valeurs fondamentales.

“Il ne faut pas exagérer dans nos réactions” face aux premières décisions et déclarations du président Trump”, a estimé le Premier ministre. “Nous ne sommes pas encore conscients des effets de la présidence de Donald Trump, et donc en attendant, il ne faut ni exagérer nos réactions, ni relativiser.”

La nomination potentielle comme ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’UE de Ted Malloch, très critique envers l’euro, a été évoquée “de manière marginale”. “A nouveau, il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs.”