Explosion à Manhattan: la motivation de l'attentat reste inconnue

La motivation du poseur de la bombe à l’origine de l’explosion qui a secoué le quartier de Chelsea à Manhattan samedi soir reste inconnue à ce stade, a déclaré dimanche le maire de New York, Bill de Blasio. “On sait qu’il y a eu une bombe, ça, c’est clair. Mais il va falloir travailler encore beaucoup pour savoir quelle motivation était derrière: s’agissait-il d’une motivation personnelle, d’une motivation politique, on ne sait pas encore”, a-t-il déclaré à la presse.
Le chef de la police, James O’Neill, a souligné de son côté qu'”aucun individu ni groupe n’avait revendiqué” l’attentat pour l’instant.
L’explosion, survenue à 20H30 locales (00H30 GMT) samedi sur la 23e rue, entre les 6e et 7e Avenues, dans le quartier huppé et très animé de Chelsea, a fait 29 blessés.
L’un d’entre eux avait été identifié samedi soir comme étant dans un état grave, mais tous avaient en fait quitté l’hôpital dimanche à la mi-journée, a indiqué le maire.
Un autre engin explosif a été retrouvé à quatre pâtés de maisons, sur la 27e rue, sous la forme d’une cocotte minute à laquelle des fils électriques et un téléphone portable étaient attachés. Celui-là n’a pas explosé et la police était toujours en train de l’analyser dimanche.
Le gouverneur de l’Etat de New York, Andrew Cuomo, avait déclaré un peu plus tôt que l’incident était traité comme un “acte terroriste” puisqu’il s’agissait d’une bombe, même si la police n’avait trouvé à ce stade aucun lien avec “le terrorisme international”.
Il avait néanmoins souligné lui aussi qu’il fallait rester prudent car l’enquête n’en était encore qu’à ses débuts.
Ces évènements, ajoutés à une bombe artisanale qui a explosé sans faire de victimes samedi dans le New Jersey voisin, ont relevé le niveau d’alerte à Manhattan, où s’ouvre lundi l’Assemblée générale de l’ONU.
Les autorités ont annoncé le déploiement de 1.000 agents supplémentaires, dans une ville où le dispositif de sécurité est déjà très présent.