Environ 90 personnes de "Belfius est à nous" se sont réunies en assemblée générale

A l’initiative de la plate-forme “Belfius est à nous”, environ 90 personnes ont tenu une assemblée générale mercredi soir, dans les locaux de la CGSP, place Fontainas à Bruxelles. Les participants ont voté en faveur d’une banque publique qui remplisse prioritairement des missions favorables à la société et ne vise pas en premier lieu des objectifs de profits. Ils ont également marqué leur refus de toute forme de privatisation. Le troisième point voté appelle à un contrôle démocratique pour surveiller le fonctionnement de la banque. Les participants ont également discuté de la possibilité de sensibiliser les communes. Ils ont manifesté leur volonté de mieux cerner les contours de la digitalisation chez Belfius ainsi que son impact sur l’emploi et les services aux citoyens. “Avoir une banque publique n’est pas chose si bizarre si on regarde les pays voisins”, commente Frank Vanaerschot, porte-parole de la plate-forme “Belfius est à nous”. “Pendant la crise, les banques publiques en Allemagne ont continué à financer des projets favorables à la société comme la transition énergétique, quand d’autres banques privées avaient réduit ces investissements. L’argumentaire en faveur de la privatisation n’est pour nous pas assez pertinent que pour affirmer qu’il s’agit de la meilleure option”.
A 11h30, une quinzaine de membres de la plate-forme ont fait une action visuelle symbolique devant le siège de Belfius situé place Rogier, au cours de laquelle des citoyens ont affronté des requins gonflables, en référence aux “requins” du monde de la finance.
La plate-forme “Belfius est à nous” regroupe une vingtaine d’associations et organisations syndicales, notamment FairFin, le réseau Financité, les trois grands syndicats, Attac Wallonie-Bruxelles et Vlaanderen ou encore Hart Boven Hard et Tout Autre Chose.