Environ 200 personnes ont participé à la mini pride en ouverture du Pride Festival

Environ 200 personnes ont participé, vendredi soir à Bruxelles, à la mini pride, qui ouvre officiellement la 21e édition du Pride Festival Brussels. Les participants se sont réunis dès 18H30 à l’hôtel de Ville de Bruxelles, avant de rejoindre en fanfare le Manneken Pis conformément à la tradition. Revêtu d’un nouveau costume, ce dernier a fait couler de la Kriek à la place de l’eau dans la fontaine. Parmi les personnalités politiques présentes, figuraient les secrétaires d’État à l’Egalité des genres Elke Sleurs pour le niveau fédéral et Bianca Debaets pour la Région, ainsi que le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet.
Un bus de la Stib a, pour cette édition, embarqué dès 21H00 les participants pour faire le tour des lieux emblématiques bruxellois – dont la grand-place – qui seront illuminés aux couleurs de l’arc-en-ciel.
“Cette initiative marque le fait que la Stib permet, depuis cette semaine, de changer de nom sur la carte Mobib sur simple attestation”, a expliqué François Massoz-Fouillien, porte-parole de la Rainbow House. “Ce que la Stib fait aujourd’hui devrait être généralisé au niveau de toutes les administrations belges. Cela rejoint le message central du Pride Festival de cette année qui est ‘I decide, Ik beslis, Je décide’. Les personnes trans qui souhaitent changer de nom au niveau de l’Etat civil doivent actuellement fournir l’attestation d’un psychiatre. On ne reconnaît donc l’existence d’une personne trans que sous l’angle de la maladie. Cette médicalisation de l’identité d’une personne est une atteinte aux droits humains”, a-t-il ajouté.
Pour appuyer leur demande d’une nouvelle loi basée sur l’autodétermination, plusieurs événements seront organisés au cours du Pride Festival autour de l’identité trans, notamment avec la Cinematek qui propose une réflexion sur la représentation des personnes transgenres au cinéma.