Enquête interne sur des discussions racistes et sexistes à la police d'Anvers

La police d’Anvers a ouvert une enquête interne au sujet d’un groupe de conversation sur l’application de messagerie Whatsapp réunissant environ 25 membres de la police d’Anvers responsables de la surveillance et du transport des prisonniers. Des propos racistes et sexistes y étaient échangés, rapportent les titres Mediahuis lundi. Le groupe a été utilisé en 2015 et 2016, les discussions portaient sur des aspects pratiques mais certaines vantaient la violence, comportaient des propos racistes et sexistes, en outre des photos des détenus étaient partagées et commentées. Enfin, des collègues étaient également moqués.
Le groupe de discussion a été fermé en avril il y a un an, après que son existence ait été divulguée. Le groupe a été abordé lors d’une réunion de service, en présence de deux commissaires responsables de l’équipe en question. Quelque mois plus tard, une enquête a été ouverte en interne à la suite de plaintes de plusieurs collègues. Certains détenus ont aussi déposé plainte contre l’équipe pour des faits de violence.