D'ici dix ans, la plupart des longs tunnels bruxellois auront été rénovés

D’ici dix ans, l’ensemble des longs tunnels de la capitale auront été rénovés à l’exception des tunnels Reyers-centre et Bailly qui le seront durant les cinq années suivantes, a indiqué lundi le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet. Celui-ci a présenté en commission de l’Infrastructure du Parlement bruxellois le plan pluriannuel d’investissement pour la rénovation des 26 tunnels de la capitale. La plupart des travaux de remise à jour seront financés par la Région selon la procédure classique de financement, à l’exception de l’importante rénovation du tunnel Léopold 2 qui se fera, à partir de 2018, via une formule de Partenariat Public Privé (PPP), tout comme celle du tunnel Bailly peut-être aussi.

De cette option dépendra la hauteur de l’ardoise à consacrer chaque année à ces travaux lourds: entre 50 et 60 millions, selon M. Smet. Les chantiers seront effectués essentiellement de nuit, les travaux diurnes étant prévus durant les périodes de vacances où le trafic automobile est traditionnellement plus léger. Pour chaque tunnel, un document technique de 45 pages définit un programme d’actions à entreprendre pour le maintenir ouvert au trafic en attendant sa rénovation lourde. Il reprend des actions d’urgence déjà lancées par Bruxelles Mobilité, des actions à court et moyen terme.

La rénovation lourde ne concernera que les ouvrages longs qui n’en n’ont jusqu’à présent jamais subi. Le plan porte une attention particulière à l’étanchéité jugée hors durée de vie pour la plupart des tunnels. On refera celle du tunnel Rogier dans les prochains mois, ce qui permettra de reporter sa rénovation lourde jusqu’en 2022. Hormis les travaux dans les tunnels Montgomery et Stéphanie, des travaux provisoires seront entrepris en 2016 et 2017 dans les tunnels Trône et Porte de Namur. Les travaux de rénovation lourde du tunnel de la Porte de Hal démarreront en 2017, ceux du Léopold 2 en 2018.