Diables Rouges – Possible menace d'attentat sur le match: il a été décidé de "ne pas alarmer le public"

La police de Bruges a précisé mardi soir avoir reçu dans l’après-midi, vers 17h30, une communication de ses collègues bruxellois concernant une éventuelle menace d’attentat visant le match amical des Diables Rouges contre le Japon, qui devait se jouer en soirée au stade Jan Breydel. Une rencontre qui s’est déroulée sans encombre, et s’est terminée sur une victoire 1-0 de l’équipe nationale belge, sans que les supporters ne se doutent d’un éventuel danger, qui a finalement été écarté par l’OCAM alors que le match avait débuté. En concertation avec les organisateurs et avec le bourgmestre de Bruges, il avait en effet été décidé de “ne pas alarmer le public”, mais de malgré tout “renforcer les contrôles d’accès au stade”, précise Dirk Van Nuffel, chef de corps de la police de Bruges, en fin de soirée.
La communication de la police bruxelloise à son homologue brugeoise concernait un “signalement considéré comme plausible”, selon lequel il y avait “un risque d’attentat au stade Jan Breydel” en marge du match amical contre le Japon. Cette alerte transmise à Bruges vers 17h30 a été signalée à l’OCAM, Organe de coordination pour l’analyse de la menace, auquel une “analyse d’urgence” a été demandée. Le “résultat rassurant” de cette analyse n’est parvenu à la police et aux organisateurs qu’après le coup d’envoi du match, et donc après la décision de le laisser jouer malgré tout, avec des contrôles renforcés toutefois.
Des détecteurs de métaux et des chiens entraînés à reconnaitre les explosifs ont ainsi été mis en service, et les fouilles de supporters ont été intensifiées. Des policiers en armes s’étaient placés à divers postes, ajoute le chef de corps. Ces contrôles renforcés ont eu pour conséquence de faire manquer le coup d’envoi à de nombreux supporters.
Mais “les organisateurs, les autorités et la police comptent sur la compréhension des fans des Diables Rouges”, concernant les mesures additionnelles de sécurité, conclut Dirk Van Nuffel.