Deux ans après, éleveurs et horticulteurs belges continuent à souffrir de l'embargo russe

Les éleveurs et horticulteurs belges continuent à sentir les effets négatifs de l’embargo russe sur les produits alimentaires européens, deux ans après sa mise en place, indique mercredi le syndicat agricole flamand Boerenbond. Cet embargo a fortement influencé l’évolution des prix de nombreux produits. D’autant que la Russie représentait un marché très important pour la Belgique, qui était en 2013 le septième plus gros exportateur européen vers la Russie, avec des exportations d’un montant de 281 millions d’euros. Les principaux produits belges d’exportation vers la Russie étaient les pommes et les poires, la viande de porc, la poudre de lait et les tomates.

Par rapport à la période précédent l’embargo, les prix des poires ont chuté de 23,2%, ceux des pommes de 27,7%, de la viande de porc de 19,3%, du lait de 36,3% et les prix des tomates de 23,5%.

Les producteurs belges n’ont pas été en mesure de trouver de nouveaux marchés d’exportation susceptibles de compenser la perte du marché russe. Entre 2014 et 2016, les exportations belges de pommes ont en effet reculé de 7,3%, celles de viande de porc de 2,8% et celles de poudre de lait de 9,2%. Les exportations de poires ont bien légèrement augmenté de 0,6%, mais à des prix en forte baisse.