Des polices locales ne sont plus prêtes à décharger le fédéral

Le chef de corps de la zone de police de Renaix, en Flandre occidentale, refuse de mettre des agents à disposition de la police fédérale. La police locale doit depuis des mois surveiller la frontière dans le cadre de la crise des migrants et de la menace terroriste. Il semble que d’autres zones de police menacent de retirer leur appui, rapporte jeudi Het Laatste Nieuws. Patrick Boel, le chef de corps de la zone de police de Renaix, doit compter depuis des mois sur quatre personnes en moins dans son équipe de 58: 1.174 heures – soit environ 150 jours – ont donc été prestées hors de la zone pour aider à surveiller la frontière franco-belge.

Désormais, la police fédérale souhaite aussi que la police locale contribue à la lutte contre le terrorisme. “Il n’est plus question de situation exceptionnelle d’urgence, mais de la conséquence d’économies drastiques au niveau fédéral”, dénonce M. Boel.

La zone de police locale d’Erpe-Mere/Lede a adressé pour sa part un courrier la semaine passée au cabinet du ministre des Affaires intérieures Jan Jambon (N-VA), dans laquelle elle menaçait aussi de ne plus mettre ses inspecteurs à disposition.

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28 avril 2016 - 08h45