Des communes néerlandaises introduisent un recours à l'Europe contre la Belgique

Les communes néerlandaises de Bergen op Zoom, Steenbergen et Tholen, en Brabant septentrional et en Zélande, ont annoncé jeudi qu’elles introduisaient un recours auprès de la Commission européenne sur la décision du gouvernement belge de prolonger les réacteurs nucléaires de Doel 1 et 2 jusqu’en 2025.
Ces trois communes sont situées au delà de la frontière belgo-néerlandaise, au nord d’Anvers et de Doel. Elles sont inquiètes de la prolongation des deux réacteurs, mis en service – tout comme celui de Tihange 1 – en 1975.

Elles reprochent à la Belgique de n’avoir pas consulté la région sud des pays-Bas, comme le prévoient des traités internationaux.

Le bourgmestre de la ville de Bergen op Zoom, Frank Petter, a affirmé dans la presse locale qu’un recours auprès de l’Europe avait “le plus de chances de succès”.

Le gouvernement belge a décidé de prolonger de dix ans la vie des deux premiers réacteurs de la centrale de Doel – qui en compte quatre au total -, estimant qu’il s’agit d'”un levier pour la transition énergétique”.

“Ces deux centrales sont fiables à 91% depuis leur mise en service”, avait affirmé récemment la ministre belge de l’Energie, Marie Christine Marghem.