Demandes d'asile – "Nous sommes plus redevables aux pays du groupe de Visegrad qu'à l'Allemagne"

Le président de la N-VA s’est dit convaincu que le Premier ministre grec va “plier” et faire diminuer les flux de migrants maintenant que les pays frontaliers procèdent à la fermeture des frontières. “Nous sommes plus redevables aux pays du groupe de Visegrad qu’à l’Allemagne”, a-t-il déclaré jeudi soir sur le plateau de l’émission Terzake (VRT). Selon Bart De Wever, la Grèce “est une partie du problème depuis le premier jour”. “Ils ont ouvert les portes de la zone Schengen. Ils n’ont aucune politique d’asile, ils n’accueillent personne et laisse tout le monde remonter vers l’Europe du Nord”, a fustigé le président des nationalistes flamands. “Je pense que la Grèce était jusqu’il y a peu le seul pays qui a gagné de l’argent avec la crise.”
Alexis Tsipras va dorénavant faire plus de concessions, estime Bart De Wever, alors que l’Autriche, les pays du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie) et les pays des Balkans ferment progressivement leurs frontières et risquent de transformer la Grèce en terminus pour les migrants. “C’est un démagogue d’extrême gauche. Au plus ses déclarations sont sévères, au plus les concessions qu’il doit faire sont grandes. Cet homme en est réduit à mendier à l’Europe. Il n’a pas le choix. Il va plier.”
Selon le bourgmestre d’Anvers, les flux de migrants vers l’Europe du Nord ne peuvent baisser que si la Grèce devient le pays terminus. Il ajoute que l’Europe avait pris “une direction totalement erronée” sous l’impulsion de la chancelière allemande Angela Merkel.
Bart De Wever estime encore que les frontières extérieures de Schengen doivent être fermées et que les réfugiés de guerre doivent être accueillis en dehors d’Europe.