DéFI adresse une mise en demeure à Sodexo

DéFI a annoncé jeudi avoir adressé une mise en demeure au gestionnaire des titres-services Sodexo au sujet de la langue utilisée dans ses communications à destination des usagers francophones de la périphérie et en particulier des communes à facilités, depuis la régionalisation de cette matière en janvier dernier. Selon la formation amarante, depuis le 1er janvier dernier, les communications de Sodexo à ses utilisateurs francophones domiciliés dans les communes à facilités se sont faites, du jour au lendemain, uniquement en néerlandais, tout en connaissant pertinemment leur appartenance linguistique francophone. Pour DéFI, cette situation est contraire à la législation linguistique.

La situation a quelque peu évolué depuis peu, certaines informations en français étant disponibles sur le site internet de Sodexo, “mais uniquement via un onglet très difficilement repérable. Or, un site présentant deux versions intégrales FR et NL permettrait à tous les utilisateurs, francophones comme néerlandophones, d’avoir accès aux informations nécessaires. C’est parfaitement envisageable pour une grande société telle que Sodexo et cela permettrait enfin à tous les utilisateurs francophones domiciliés en Flandre d’obtenir les renseignements auxquels ils avaient droit avant le 1er janvier 2016, qu’ils habitent une commune avec ou sans facilités”, a jugé Sophie Rohonyi, présidente pour DéFI Périphérie.

De son côté, la députée fédérale de DéFI, Véronique Caprasse, a précisé qu’il était apparu nécessaire de “passer à un stade plus formel sur le plan juridique en termes de procédure pour faire respecter le régime des facilités en ce qui concerne les utilisateurs francophones de titres-services, de manière à ce qu’ils reçoivent tous leurs documents nominatifs directement en français, comme c’était le cas avant la régionalisation”.

Formellement, une mise en demeure au nom de quatre habitants des communes à facilités, a été portée mercredi à la connaissance de Sodexo dans le but de rétablir la garantie intégrale des obligations de la législation linguistique.