De Wever ne voit des économies possibles que dans le budget de la sécurité sociale

Le président de la N-VA Bart De Wever ne voit la possibilité d’économies supplémentaires que dans le budget de la sécurité sociale, affirme-t-il dans une interview parue samedi dans le Tijd. Cela n’est en revanche plus possible en ce qui concerne le fonctionnement de l’Etat, dont les dépenses vont augmenter en raison de la crise des réfugiés et de la menace terroriste, laisse-t-il entendre. “Nous devons économiser et réformer davantage”, dit Bart De Wever, “sinon ce gouvernement risque de devenir un gouvernement de stagnation”.

Le président de la N-VA refuse en revanche de dire où, dans le budget de la sécurité social, il faut concrètement agir de la sorte. “Il n’y a que là que nous pouvons encore grignoter de l’argent. Ce n’est plus le cas en ce qui concerne le fonctionnement de l’Etat. Au contraire, en raison de la menace terroriste et de la crise des réfugiés, nous allons devoir dépenser davantage. Non pas par plaisir. Mais parce que nous devons assumer les tâches principales de l’Etat, telles que garantir la sécurité.”

Bart De Wever regrette également que les organisations patronales mettent souvent le frein à des réformes, comme lorsqu’il s’agit de sanctionner des malades de longue durée qui peuvent refuser de travailler ou en ce qui concerne la réforme des prépensions. “Au début de cette législature, les organisations patronales estimaient que l’on n’allait pas assez loin. Et maintenant elles donnent elles-mêmes raison aux syndicats dans le Groupe des Dix en disant que l’on peut en faire moins?”, s’interroge le président des nationalistes flamands. “Nous n’avons pas besoin des organisations patronales pour tout ralentir. Pour cela, nous avons les syndicats.”