Crise politique francophone – "Si Elio Di Rupo part, il n'y a plus de parti!", assène André Flahaut

“Si Elio Di Rupo part, il n’y a plus de parti!”, estime le ministre PS du Budget de la Fédération Wallonie-Bruxelles André Flahaut, dans un entretien publié par Sudpresse samedi. Alors que le président des socialistes a parfois été remis en question, dans la crise qui ébranle le PS actuellement à la suite des différents scandales de gouvernance et de l’appel du cdH à former d’autres majorités côté francophone, l’ancien ministre fédéral de la Défense s’affiche en soutien solide du bourgmestre de Mons. “Quand la mer est démontée, que le navire tangue, le capitaine reste à bord et se bat. On a eu la chance au PS d’avoir de grands présidents et Elio Di Rupo est l’un de ceux-là”, assure-t-il.
“Paul Magnette n’a pas dit qu’il souhaitait le remplacer dans l’immédiat”, ajoute-t-il dans le même entretien.
“Je pense que l’on a peut-être commis une erreur”, admet en revanche André Flahaut quant à la formation de coalitions en Wallonie et en Communauté française après les élections de 2014. “Avec une tripartite (avec le MR, NDLR), on n’en serait sans doute pas là aujourd’hui¿ Au fédéral non plus. La N-VA ne serait peut-être pas aussi puissante¿ et ne serait peut-être même pas du tout au gouvernement fédéral”.