Crise en RDC: "Inquiétude très grande pour les heures, les jours et les semaines à venir"

La Belgique tente “toujours de soutenir la recherche d’un accord inclusif” à la crise en République démocratique du Congo (RDC), a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders à la Chambre, sans cacher sa “grande inquiétude pour les heures, les jours et les semaines qui viennent”. “Nous verrons dans les jours qui vont suivre si nous pouvons travailler à l’inclusivité. Nous essayons d’avoir une influence directe”, a-t-il expliqué. M. Reynders a par ailleurs une nouvelle fois appelé les ressortissants belges “à renoncer à tout voyage vers le Congo” et appelé ceux qui s’y trouvent à le quitter.

“Il ne faut pas prendre de risques”, a-t-il estimé, tout en précisant qu’il n’y avait pas eu à l’heure actuelle “de démarches contre des citoyens belges”. “Nous avons tout fait pour avoir des conditions optimales si nous devons intervenir d’une manière ou d’une autre”, a-t-il encore déclaré.

Interrogé par plusieurs parlementaires sur d’éventuelles sanctions à l’encontre du régime du président Kabila, Didier Reynders a estimé qu’il ne servait à rien d’avoir des initiatives purement belges sans le soutien de l’UE. Le ministre a par ailleurs souligné que la “coopération au plan financier” avec la RDC serait revue, tout comme les relations avec le nouveau gouvernement.

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22 décembre 2016 - 17h00